« Vous comprenez désormais pourquoi, vous les prétendus sains d’esprit, pourquoi j’aime tant cette logorrhée concise : la fougue et le démembrement. Bret Easton est lisse et Catherine est dark. J’évoquais la folie, du moins je le crois. On ne devrait jamais l’évoquer sans l’avoir sentie vibrer de l’intérieur, la bête, entre le Moi et le Ça, ni sans avoir porté sur la peau, les cheveux, les cauchemars, trois semaines durant, l’odeur de vomi d’un patient schizophrène. Faites-moi confiance. On sent très facilement celui qui n’a jamais senti. D’instinct Catherine a tout senti. Son rêve est d’écorcher toute langue avec son clavier, d’accrocher l’absolu par ses plus infimes sublimités. Mieux : de fracasser les couleurs pour mieux les recomposer, façon Bacon. C’est ce qu’on appelle avoir du style. Son style. »
Le lien pour lire la totalité de la chronique est ici : Malice d’Ysmal