« Catherine Ysmal écrit comme on modèle. Elle aurait pu se soumettre aux émotions envahissantes qu’elle décrit, au point d’épuiser le lecteur, mais elle maîtrise la matière. Elle a dans les mains l’énergie de la volonté. Elle pétrit les mots, les travaille jusqu’à faire de la souffrance un juste revers de ce qui est vivant. Elle les lisse, les chérit au point d’en extraire le secret de son existence à elle. La narratrice adopte le point de vue d’Irène, puis celui de Nestor et de Pierrot, un ami du couple. C’est là que commence l’élaboration de l’oeuvre, par le changement de points de vue. » Valérie Rossignol
« (…) Et c’est violent, très violent. Parce que toute union, toute rencontre unifiant les perceptions dans une relation harmonieuse est devenue impossible. Parce qu’il n’y a de dépassement que dans le don qui nous est conféré, à Irène celui de dire de façon singulière, étrange, ce qu’elle seule voit. (…) »
Lelien pour cette lecture :
Lecture d' »Irène, Nestor et la vérité » par Les Corps célestes